Versar vino ha ispirato versi a mille autor diversi. Sezione dedicata alla Poesia e alla Letteratura che hanno reso protagonisti il vino e la vigna
E perché meno ammiri la parola,
guarda il calor del sole che si fa vino,
giunto a l’omor che de la vite cola.
Dante Alighieri, La Commedia – Purgatorio (Canto XXV)
Les êtres, le cosmos, la terre et le vin
(Dédié à ces incomparables génies Charles Baudelaire et Stéphane Mallarmé qui poussèrent au plus haut ce cri humain que l’on nomme «Poésie»)
Les ceps murissent tard sous la lueur des cieux,
irisés par les ondes astrales du Cosmos,
des gelées de janvier, aux giboulées d’avril,
le vigneron soigne ses vignes dans l’incertain,
Car tout peut arriver, pour gâcher une année,
des fournaises d’été, aux orages d’automne.
Le vin est d’abord, fruit des astres, du sol, des cieux,
mais surtout de l’amour et de l’art vigneron.
Puis vient la magie des vendanges scellant les noces,
de l’azur, de la terre, du cosmos et des graves.
qui lui donne son goût, âpre ou velouté.
Un palais exercé saura toujours déceler
La nature des sols et ses parfums précieux.
Mais seul le vigneron peut consacrer ces noces
avec son savoir, son doigté, son intuition
qui le font alchimiste de l’œuvre des vendanges.
Le choix des vendanges dépend du vigneron
qui ouvre le ballet du sacre de l’automne,
quand les grappes vermeilles rougeoient de mordoré,
que les feuilles des vignes miroitent dans le pourpre,
que le vignoble entier jette un parfum de miel
quand les grappes pèsent de leurs raisins gonflés,
comme de lourds pendentifs gorgés du nectar.
alors, cher vigneron, il est temps d’officier.
Les raisins mûrs sont alors prêts à éclater,
de leur enveloppe dorée qui parfois craque d’or.
pour se transformer en cet élixir ardent
qui réjouira nos palais et élèvera nos cœurs.
Ainsi le vigneron choisit, comme un sorcier,
la date des vendanges dont dépendra le vin,
et ces vendanges se mènent dans une atmosphère,
d’excitation et de sens de la transgression
Désormais le verjus sorti des noirs pressoirs
va murir dans des barriques boisées de chêne
afin que vienne s’épanouir l’arôme des terroirs.
C’est sûr, cette année, nous a préparé un grand vin.
de ceux qui restent dans la mémoire de nos palais.
Aussi quel honneur d’en boire les premières gorgées,
dans des coupes d’argent ou verres de cristal,
avant même que ce vin ne soit fait et maturé.
Enfin, vient le moment de boire, en élevant nos cœurs et notre esprit.
L’on ne boit bien qu’en groupe, qu’avec de vrais amis,
sa Dame, sa compagne et leurs belles amies.
Boire c’est d’abord humer et découvrir du nez,
les secrets d’un terroir et la magie des pampres,
puis humecter ses lèvres et s’imprégner des sucs
qui dilatent l’Esprit; c’est un rite sacral,
empli de bonne humeur; certes il faut de l’ivresse ; jamais d’ivrognerie.
Paul Arrighi ; Toulouse, décembre 2013.
Mail : paul20.arrighi@numericable.fr
Armando Bettozzi
“Un nuovo amore”
Il mio respiro, a lei ho dedicato
ogni ora, ogni momento della vita.
Per lei mi sono anche indebitato
eppur con me era sempre più stizzita
e non so ancora in cosa abbia mancato:
l’ho amata, rispettata, mai tradita,
e per ringraziamento m’ha lasciato
in questo gran dolore, ed è sparita.
Cercandola, ho trovato un nuovo amore,
ch’è tanto amabile, e il cuor mio in frantumo,
con spirito riaggiusta, e con fervore.
Io l’amo e so che mai mi lascerà
e sempre e ovunque seguo il suo profumo
col mio bicchier che sempre riempirà
– ora che lei … più non mi sta vicino:
lui! il mio nuovo amore … il mio buon vino!
Armando Bettozzi